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Une première série autour des« vecteurs de l’idéel » menée avec Patrick Boucheron en collaboration avec l’École Française de Rome et Stéphane Gioanni
« Les vecteurs de l’idéel ». V. Les mutations des sociétés politiques (XIIIe-XVIIe)
Rome, 16-18 décembre 2013
École française de Rome, Piazza Navona, 62 00186 - Roma
Signes, empreintes et traces du pouvoir dans les espaces urbains (XIIIe-XVIIe siècle)
Rome, 10-12 décembre 2009
École française de Rome, Piazza Navona, 62 00186 - Roma
Présentation et programme détaillés au format PDF
Ce colloque s’inscrit dans le cadre général du programme de recherche « Les vecteurs de l’idéel. Le pouvoir symbolique entre Moyen Âge et Renaissance, v.1300-v.1640 » (LAMOP CNRS-Université Paris 1, CESR CNRS-Université de Tours, GAHOM CNRS-EHESS, CRM CNRS-Université Paris 4, École française de Rome). Il a pour ambition de proposer un premier cadre de réflexion et d’expérimentation pour une histoire comparée du pouvoir symbolique dans les cités italiennes et les villes des monarchies occidentales, et ce sur l’ensemble de l’axe chronologique défini par le programme.
Pour la suite, voir le document joint en amont
Ceux-ci ont été mis, pour la plupart, au format pré-éditorial des éditions de l’École française de Rome. Les images sous droits ne sont pas ici reproduites.
L’empreinte du pouvoir sur la ville
Andrea Zorzi (Università di Firenze), Un segno della « mutazione signorile » : l’arroccamento urbano
Nadia Covini (Università di Milano), Cittadelle, sbarramenti e compartimentazioni dello spazio urbano nell’Italia padana, sec. XIV-XVI
Alain Salamagne (Université de Tours), Lecture d’une symbolique seigneuriale : le Louvre de Charles V
Frédérique Lemerle (Université de Tours), L’émergence de l’hôtel particulier à Paris. Entre ostentation et intimité
Mémoires des traces, durée de la ville
Jean-Claude Schmitt (EHESS, Paris), À propos de la Porta Romana de Milan
Jean-Baptiste Delzant (Université de Paris 4), Relire et interpréter la ville. Les stratégies d’insertion du pouvoir seigneurial urbain dans l’espace civique (Italie centrale, XIVe-XVe siècle)
Jean-Philippe Genet (Université de Paris 1), Londres et sa configuration monumentale
Quitterie Cazes (Université de Paris 1), Toulouse au Moyen-Âge : les pouvoirs dans la ville
Emmanuel de Crouy-Chanel (Université d’Amiens), La mise en défense d’Amiens contre les surprises de nuit (1465-1493)
Tracer, parcourir
Dominique Iogna-Prat (CNRS, LAMOP), L’Église, la ville et la morphologie de l’espace public (1200-1600). Une esquisse programmatique
Élisabeth Crouzet-Pavan (Université de Paris 4), Des traces invisibles : quand les sources parlent des pas et des mouvements dans la ville (Italie, fin du Moyen Âge)
Laura Gaffuri et Paolo Cozzo (Università di Torino), Linguaggi religiosi e rimodulazioni di sovranità in uno spazio urbano : Torino fra XV e XVII secolo
Ana Isabel Carrasco Manchado (Universidad Complutense, Madrid), Les entrées royales en Castille
Lucia Nuti (Università di Pisa), Le strade dove fanno « passaggio i prencipi e personaggi grandi
Yves Pauwels (Université de Tours), Le thème de l’arc de triomphe dans l’architecture urbaine à la Renaissance, entre pouvoir politique et pouvoir religieux
Cris, bruits, musiques et rythmes de la ville
Inga Groote (Ludwig-Maximiliams Universität, Munich), L’académie et la ville : représentation musicale entre public et privé
Philippe Canguilhem (Université Toulouse II-Le Mirail), Des canti carnascialeschi aux mascherat : une histoire de la conquête musicale des rues de Florence par la cour de Cosme 1er de Médicis (1540-1570)
Camilla Cavicchi (Université de Tours), Musica, consenso e ordine in piazza : alcune considerazioni
Concordes urbaines : la ville comme une marque
Élodie Lecuppre-Desjardin (Université de Lille), Une réalité urbaine sublimée : la ville du prince dans le frontispice des« Chroniques et Conquestes » de Charlemagne de David Aubert (v. 1460)
Thierry Dutour (Université de Paris 4), Les génies invisibles de la Cité. Recherche sur les mots et les lieux symboliques et matériels de la participation à la vie publique dans les villes de la France du Nord à la fin du Moyen Âge (XIVe-XVe siècles)
Graeme Small (University of Glasgow), Vizualising the state in the towns and cities of the Burgundian Netherlands : The « Chambre des comptes » at Lille, 1466
Nous compléterons cette liste au rythme des arrivées…
L’objectif de cette rencontre est de proposer, dans le cadre général d’une sémiotique de l’État moderne, une réflexion sur la perception de la légitimité du pouvoir, qui est au cœur même de l’État moderne, là où se noue l’accord entre le pouvoir (à ses différents niveaux) et la société politique.
I. L’État moderne, les vecteurs de l’idéel et l’approche sémiotique ;
II. Légitimité et légitimation ;
IIL. L’imaginaire de la légitimité et les vecteurs de l’idéel
Texte de présentation générale des rencontres « Légitimité implicite I et I »I au format PDF
Rome, 14 - 17 décembre 2011
École française de Rome, Piazza Navona, 62 00186 - Roma
Présentation et programme détaillés au format PDF
L’objectif de cette rencontre est de proposer, dans le cadre général d’une sémiotique de l’État moderne, une réflexion sur la perception de la légitimité du pouvoir, qui est au cœur même de l’État moderne, là où se noue l’accord entre pouvoir et société politique. Dans une perspective d’anthropologie politique, il faut comprendre comment se construit une acceptation du pouvoir (quel qu’il soit) suffisante pour lui permettre de fonctionner. Mais produire de la légitimité ne suffit pas, car le point faible des légitimités construites est une trop visible absence de transcendance. C’est pourtant ce caractère transcendant qui donne à la légitimité son efficacité, et détermine le pouvoir symbolique qui engendre ce substrat consensuel, cette acceptation sociale collective qui assure mieux le pouvoir que la force ou la coercition. La légitimité des détenteurs du pouvoir temporel dépend in fine de la façon dont leurs objectifs rejoignent les normes et les représentations conscientes ou inconscientes des membres de la société politique, à partir desquelles s’élabore la réception des actions des détenteurs du pouvoir, dans la mesure où ces normes et ces représentations sont largement déterminées par le christianisme. Elles correspondent à des ensembles conceptuels constitutifs de l’imaginaire : c’est en s’appuyant sur ces ensembles et sur ce que permet le statut des vecteurs de l’idéel qui expriment et actualisent l’imaginaire (Godelier) et produisent la « magie du symbolique » (Bourdieu), que se fabrique la légitimité politico-religieuse. Pour la suite voir le document joint en amont.
Il s’agit de textes pré-éditoriaux, de versions « en travail ». Les images sous droits ne sont pas ici reproduites.
La légitimité de l’échange économique
Paolo Evangelisti (Archivio Storico Camera dei Deputati), La costruzione di un paradigma per la legittimità istituzionale : I discorsi medievali sulla natura della moneta
Katia Béguin (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, EA 127 « Modernités et Révolutions »),Des défauts arbitraires à la restauration de l’ordre juste des profits:la légitimation des banqueroutes des rois de France au XVIIe siècle
Jan Rüdiger (Université de Francfort), Avoiding the term : politics and the vernacular in medieval Europe. La légitimité de la reproduction naturelle
Anita Guerreau-Jalabert (CNRS, IRHT, Paris), Occident médiéval et pensée analogique : le sens de spiritus et caro
Chris Fletcher (Signs and States), The political force of manhood. L’exemple du Boke of Noblesse de William Worcester
Didier Lett (Université de Paris 7), Construire et légitimer l’autorité paternelle à travers un procès à San Severino (Marche) au milieu du XVe siècle ; résumé
La légitimité de la reproduction sociale
Rafaël Oliva (Universidad de Sevilla), Vincent Challet (Université de Montpellier 3), Jan Dumolyn (Université de Gand),La communauté comme espace de légitimité politique : bilan provisoire et perspectives de recherches
Guido Castelnuovo (Université de Chambéry), Entre marqueurs d’appartenance et négociation identitaire : les noblesses citadines dans l’Italie communale du XIIIe siècle
Nicolas Le Roux (Université de Lyon 2), L’épreuve de la vertu : condition nobiliaire et légitimation de l’honorabilité aux XVIe et XVIIe siècles
La légitimité de la communication visuelle et sonore
Nous compléterons cette liste au rythme des arrivées…
Rome, 14 - 17 décembre 2011
École française de Rome, Piazza Navona, 62 00186 - Roma
Présentation et programme détaillés au format PDF
L’objectif de cette deuxième rencontre sur La légitimité implicite reste de proposer, dans le cadre général d’une sémiotique de l’État moderne, une réflexion sur la perception de la légitimité du pouvoir, qui est au cœur même de l’État moderne, là où se noue l’accord entre le pouvoir (à ses différents niveaux) et la société politique. Aussi le présent texte de présentation reprend, à quelques variantes près, celui de 2010. La perspective reste celle d’une anthropologie politique qui vise à éclairer les mécanismes d’une acceptation du pouvoir (quel qu’il soit) suffisante pour permettre son fonctionnement. Les historiens s’en sont le plus souvent remis à l’analyse des programmes, des politiques, des cérémonies, des rituels, des actions de propagande et à celle des réactions ainsi provoquées. Mais l’essentiel est-il là ? On peut douter de l’efficacité de ces légitimations construites – le pouvoir symbolique n’agit que s’il est méconnu, c’est-à-dire reconnu pour autre. Quand elles sont efficaces, n’est-ce pas parce qu’elles rencontrent et mettent en action des éléments constitutifs de la culture politique et de l’imaginaire des sociétés qu’elles prétendent manipuler ? Par de tels processus, elles compensent ce que l’évidence d’une construction manifeste et atteignent à cette transcendance qui confère à la légitimité son efficacité et engendre le substrat consensuel et l’acceptation sociale collective qui, mieux que la force, assurent le pouvoir. Pour la suite voir le document joint en amont.
Il s’agit de textes pré-éditoriaux, de versions « en travail ». Les images sous droits ne sont pas ici reproduites.
Jean-Claude Schmitt (EHESS, Paris), Comment concevoir une histoire des rythmes sociaux ?
Joël Blanchard (Université du Maine), Du nouveau sur Péronne : l’histoire revisitée par minutes et procès
Benoît Grévin (LAMOP, Université de Paris 1), Le calcul de l’implicite. Réflexions sur l’analyse des autorités textuelles employées dans la rhétorique politique médiévale (XIIIe-XIVe)
Aude Mairey (LAMOP, Université de Paris 1), Thomas Hoccleve ou l’ambiguïté de l’autorité poétique
Mark Ormrod (Université d’York), The King’s Mercy. An Attribute of Later Medieval English Monarchy
Marie Houllemare (Université de Picardie Jules Verne - Amiens), L’art du plaidoyer, entre libre parole et autorité de l’avocat (France, XVIe siècle)
Cédric Giraud, La naissance de l’autorité des maîtres au XIIe siècle
Suzanne Reynolds (Institute of Historical Research, London), Communities and legitimacy
Giacomo Todeschini, Pauvreté, manque, absence comme critères de légitimation du pouvoir à la fin du moyen âge
Jan Dumolyn et Jelle Hammer, Reclaiming the Common Sphere of the City : The Revival of the Bruges Commune in the Late Thirteenth Century
John Watts (Oxford, Corpus Christi College), The commons in medieval England.
Vérité et crédibilité : la construction de la vérité dans le système de communication de la société occidentale (XIIIe-XVIIesiècle)
Rome, 12-15 décembre 2012
École française de Rome, Piazza Navona, 62 00186 - Roma
Présentation et programme au format PDF.
Les précédentes rencontres du programme « Vecteurs de l’idéel » ont permis d’explorer plusieurs aspects de la communication médiévale : l’emprunt aux rituels et aux symboles, le marquage de l’espace urbain, le développement des langages politiques, les signes de la distinction sociale et la légitimation implicite par l’appel direct ou indirect aux grands principes et aux notions les plus communément acceptées. L’atelier franco-italien de Turin (20-22 septembre 2012) permettra d’aborder la notion de valeur, en contrepoint de celles de normes et de règles. La rencontre romaine voudrait s’attacher à une autre notion, celle de vérité, dans la mesure où le développement des écoles et des universités dans le droit fil de la réforme grégorienne a réintroduit en Occident les procédures de création rationnelle de la vérité hérité de la philosophie antique.
Pour la suite, voir le document joint en amont.