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Accueil du site > Publications > A paru en librairie > 2016

2016

Quoi de neuf au Moyen Âge  ? 

I. Catteddu et H. Noizet dir., Quoi de neuf au Moyen Âge  ?, catalogue de l’exposition de La Cité des Sciences et de l’Industrie de la Villette, Paris, Éditions de La Martinière / Universcience, 2016.

Lever le voile sur ce long millénaire et battre en brèche les préjugés tenaces qui lui sont accolés, telle est l’ambition de ce livre soigneusement illustré, qui croise les regards d’archéologues et d’historiens. Il dépasse les bornes chronologiques et géographiques habituelles, multiplie les échelles d’observation et les prismes de lecture.
S’appuyant sur une documentation renouvelée, issue à la fois des archives du sol et des écrits, cet ouvrage met au jour la vie quotidienne dans les campagnes, l’urbanisation progressive, l’art de la construction, les techniques, les savoirs scientifiques, la relation à la mort… Il évoque aussi les multiples inventions qui ont ponctué les temps médiévaux en matière d’architecture, d’horlogerie et de mécanique, de chirurgie, de cartographie et de navigation maritime. Le monde médiéval européen est ainsi replacé dans un contexte plus large, articulé à d’autres fronts commerciaux qui prennent leur essor au même moment en Orient et en Afrique. En contrepoint, la parole est donnée à plusieurs de nos contemporains (un artiste plasticien, un agriculteur, un musicien…) qui puisent dans la vie et la société médiévales une inspiration, des références ou une orientation pour leur métier. Autant de traces qui révèlent les richesses d’un Moyen Âge dynamique et vivant, familier et caché, suscitant autant de rejet que de fascination.

Présentation de l’exposition et du catalogue.

Diocèse d’Auxerre

V. Tabbagh, Diocèse d’Auxerre, Turnhout, Brepols, 2016 (Fasti Ecclesiae Gallicanae, 16).

Les Fasti Ecclesiae Gallicanae présentent, pour chaque diocèse de France entre 1200 et 1500 :
- des notices biographiques des évêques, auxiliaires de l’évêque, dignitaires et chanoines prébendés du chapitre cathédral,
- des tables chronologiques pour les évêques, leurs auxiliaires, les dignitaires et les chanoines du chapitre cathédral,
- une présentation des institutions diocésaines et des sources, avec une bibliographie,
- quelques notices faisant le point sur les aspects particuliers de chaque diocèse.

Les notices offertes par le présent volume sont particulièrement nombreuses pour les évêques, trente-quatre, Auxerre ayant atteint l’effectif épiscopal le plus élevé pour un diocèse français de cette époque. Plus de neuf cents concernent les auxiliaires de l’évêque, les dignitaires et les chanoines. L’étude du quartier cathédral, bien connu grâce aux recherches et fouilles menées depuis de longues années par l’équipe du Centre d’Etudes Médiévales de cette ville, s’accompagne d’une présentation de la chapelle Notre-Dame-des-Vertus, lieu d’un important pèlerinage, installée dans le portail sud de la façade occidentale de la cathédrale Saint-Étienne.

Les Fasti Ecclesiae Gallicanae, ce sont aussi des chercheurs, débutants ou confirmés, rassemblés dans une équipe qui se réunit désormais une fois par an, sur un programme financé par le CNRS, ainsi qu’une base de données réunissant environ 17000 ecclésiastiques, enrichie chaque jour, qui doit être mise en ligne et diffusée sur le site Brepolis de Brepols Publishers. L’équipe dispose d’un site web offrant de nombreuses informations sur son activité : http: // fasti.univ-paris1.fr

Présentation sur le site de l’éditeur.

Diocèse de Chalon-sur-Saône

J. Madignier, Diocèse de Chalon-sur-Saône, Turnhout, Brepols, 2016 (Fasti Ecclesiae Gallicanae, 15)

Les Fasti Ecclesiae Gallicanae présentent, pour chaque diocèse de France entre 1200 et 1500 :
- des notices biographiques des évêques, auxiliaires de l’évêque, dignitaires et chanoines prébendés du chapitre cathédral,
- des tables chronologiques pour les évêques, leurs auxiliaires et les dignitaires du chapitre,
- une préface consacrée aux institutions diocésaines et aux sources, ainsi qu’une bibliographie,
- quelques notices faisant le point sur les aspects particuliers de chaque diocèse.

Les notices offertes par le présent volume sont nombreuses pour les évêques, trente-quatre, Chalon ayant atteint – tout comme Auxerre, qui sera le prochain volume à paraître – l’effectif épiscopal le plus élevé pour un diocèse français de cette époque. Près de quatre cent cinquante concernent les auxiliaires de l’évêque, les dignitaires et les chanoines. L’étude du quartier cathédral, habituelle dans les volumes de la collection, est accompagnée ici de celle du quartier épiscopal et des cimetières de la ville de Chalon qui ont été le sujet d’un long conflit avec une abbaye qui prétendait en avoir le monopole.

Les Fasti Ecclesiae Gallicanae, ce sont aussi des chercheurs, débutants ou confirmés, rassemblés dans une équipe qui se réunit désormais une fois par an, sur un programme financé par le CNRS, ainsi qu’une base de données réunissant environ 17 000 ecclésiastiques, enrichie chaque jour, qui doit être mise en ligne et diffusée sur le site Brepolis de Brepols Publishers. L’équipe dispose d’un site web offrant de nombreuses informations sur son activité : http: // fasti.univ-paris1.fr

Présentation sur le site de l’éditeur.

Il tesoro di un povero

S. Brambilla et J. Hayez dir., Il tesoro di un povero. Il Memoriale di Francesco Bentaccordi, fiorentino in Provenza (1400 ca), Rome, Viella, 2016 (Scritture e libri del medioevo, 16).

Francesco Bentaccordi, un oscuro fiorentino già portiere di un cardinale, morì nel 1425 nell’ospedale dei poveri di Carpentras, dopo un soggiorno provenzale di trent’anni ; aveva perso tutto ma conservava ancora, racchiuso nel codice qui edito, un tesoro prezioso. Questo “libro-biblioteca” scritto in mercantesca comprende, oltre a una pratica di mercatura, un centinaio di ricette (di vita quotidiana, mediche, magiche, metallurgiche e artistiche), problemi matematici e tavole di conto, descrizioni monetarie, ricordanze private, un itinerario transalpino, disegni di animali esotici e fantastici e qualche testo devozionale e letterario, tra cui spiccano opere di Dante e Petrarca. La collaborazione di specialisti di questi vari “saperi” ha consentito di commentare il testo nella sua molteplice dimensione, per gettare luce sul sincretismo della cultura medievale, in particolare nelle sue forme tecniche e popolari.

Présentation et table des matières sur le site de l’éditeur.

Expertise et valeur des choses au Moyen Âge (2)

L. Feller et A. Rodriguez éd., Expertise et valeur des choses au Moyen Âge (2). Savoirs, écritures, pratiques, Madrid, Casa de Velazquez, 2016 (Collection de la Casa de Velazquez, 156)

Ce volume, issu d’une réflexion collective menée par une équipe scientifique principalement franco-espagnole, est consacré à la question des savoirs experts et des techniques de l’expertise en matière économique au Moyen Âge. Les promoteurs ont privilégié deux approches, sociale et institutionnelle d’une part, culturelle et technique de l’autre. Certains personnages sont détenteurs d’un savoir particulier qui les met en situation de pouvoir dire ce que valent les choses. Tous ont une histoire : ils appartiennent à des institutions, ont des expériences professionnelles et des parcours qui construisent et consolident les compétences et les savoir-faire qui fondent leur expertise. Ils laissent des traces écrites, souvent difficiles à retrouver mais entretiennent toutefois avec l’écriture un rapport constant. Les apports de leur enquête doivent en effet être formalisés et ils trouvent leur place dans des textes souvent élaborés. Les experts effectuent un travail technique qui suppose à la fois des gestes et des procédures qui permettent d’estimer et de mesurer ainsi qu’une inscription dans un document qui rende compte et fasse preuve.

Présentation et sommaire sur le site de l’éditeur.

Les lettres d’un paysan

F. Jejcic et M. Merlin éd., Les lettres d’un paysan, par Louis Boussenard (1847-1910), Orléans, Corsaire Éditions, 2016.

Avant de devenir l’auteur connu de romans d’aventures, Louis Boussenard (1847-1910) exerce l’activité de journaliste. Son premier article retrouvé figure dans L’Indépendant de Pithiviers, en aout 1871, dans lequel il décrit les soins qu’il avait apportés, comme médecin auxiliaire aide‑major, l’année précédente, aux tirailleurs algériens, lors de la bataille de Wissembourg, au début du conflit de 1870. On ne le retrouve ensuite qu’en 1875, peut‑être dans l’intervalle publie-t-il des articles non signés. De 1875 à 1880, il donne des articles, en particulier au supplément littéraire du dimanche du Figaro, au Petit Parisien et à La Justice. Il abandonne cette activité, après son voyage d’exploration en Guyane (août 1880‑janvier 1881), qu’il effectue pour le Journal des Voyages ; il ne se consacre ensuite qu’à l’écriture de ses romans qu’il publie tout d’abord en feuilletons dans cet hebdomadaire, avant de les faire paraitre en volumes. Cependant, il revient au journalisme pendant les dernières années de sa vie, de 1902 à 1910, en donnant une chronique intitulée Lettre d’un Paysan, au Gâtinais, l’hebdomadaire radical de Montargis (Loiret), (édition de Pithiviers). Rédigée sous le pseudonyme provocateur de François Devine, dans le parler qu’il entendit, encore enfant, à Escrennes, il donne libre cours à des textes virulents, aussi bien vis-à-vis de ses ennemis politiques que du clergé. Un certain nombre de ses Lettres sont publiées dans ce volume, elles sont précédées de l’étude de la langue utilisée par Boussenard.
Cet ouvrage, en dehors des textes en patois, a été composé conformément à la réforme de l’orthographe de 1990. CNRS, LAMOP, Université Paris I Panthéon-Sorbonne

Navires et construction navale

É. Rieth, Navires et construction navale au Moyen Âge. Archéologie nautique de la Baltique à la Méditerranée, Paris, Picard, 2016

L’objet de ce livre est de proposer une lecture archéologique de l’histoire de l’architecture navale maritime médiévale. S’agissant d’archéologie, ce sont les épaves qui en constituent les sources primaires, mais pas seulement, car les autres sources historiques, écrites principalement, ainsi que les sources ethnographiques, le sont également. Dans cet ouvrage, les bateaux médiévaux ont été envisagés dans le but de restituer les savoirs et les savoir-faire, les gestes et les pratiques techniques, le « penser » et le « faire », et de retrouver les charpentiers de bateaux du Moyen Age et leur culture technique dans toute leur diversité. Les limites chronologiques sont comprises entre la fin du Ve siècle et la fin du XVe siècle.

Elles correspondent à deux moments historiques forts de transition des techniques de construction navale en Méditerranée et en Atlantique. Les limites géographiques se situent à l’échelle large de l’Europe du nord et du sud c’est-à-dire aux espaces nautiques maritimes de l’Atlantique à la Baltique ainsi qu’à ceux du bassin occidental et oriental de la Méditerranée. Chaque fois que possible, une ouverture sur les techniques de construction navale et les navires médiévaux propres au littoral aquitain, breton, normand, catalan ou provençal a été effectuée. Chacun des chapitres se rapportant à une tradition architecturale déterminée est décliné sous des approches différentes en fonction des sources archéologiques les plus récentes et des problématiques historiques les plus actuelles, mais aussi en fonction du choix de rendre compte de l’état des recherches sous la forme d’une synthèse totalement absente de la bibliographie française et étrangère.

Sommaire de l’ouvrage.

Présentation sur le site de l’éditeur.

L’ouvrage sera présenté par l’auteur le jeudi 23 juin à 18h30 à la librairie Picard, 18 rue Séguier. 75006 Paris.

Contre-champs, Études offertes à Jean-Philippe Genet

Contre-champs, Études offertes à Jean-Philippe Genet par ses élèves, A. Mairey, S. Abélès et F. Madeline dir., Paris, Classiques Garnier, 2016 (POLEN - Pouvoirs, lettres, normes, 4)

Du pays de Galles à la Bohême, de la prosopographie à la codicologie et aux usages des sciences sociales, les contributions de ce volume en l’honneur de Jean-Philippe Genet témoignent des multiples intérêts de ce dernier, mais aussi de la richesse de ses enseignements.

Table des matières

Présentation sur le site de l’éditeur.

Charpentes méridionales

É. Bouticourt, Charpentes méridionales. Construire autrement : le midi rhodanien à la fin du Moyen Âge, Honoré Clair, 2016.
Avec le soutien de : DRAC Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénnées, DRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur

Charpentes méridionales est le premier ouvrage de référence consacré aux charpentes de Provence et du Languedoc. Il pose les jalons de la reconnaissance d’un pa- trimoine méconnu.
Menée à partir d’un inventaire de 135 structures, l’étude renouvelle en profondeur la perception de l’architecture médiévale de la région, dont le bois constitue une ressource incontournable. L’auteur s’attache ainsi à démontrer que la rareté et le coût élevé de ce matériau n’ont pas été une contrainte pour les bâtisseurs mais bien une opportunité pour construire autrement.
Mais l’histoire des charpentes du Midi rhodanien ne se limite pas à une histoire des techniques : l’ouvrage ancre ce savoir-faire remarquable dans un territoire, reflet des données écologiques, organisationnelles et économiques d’une société.

L’auteur : Émilien Bouticourt est docteur en archéologie et chercheur associé au Laboratoire de Médiévistique occidentale de Paris. Spécialiste de l’architecture médiévale et des charpentes méridionales, il a conduit depuis 2005 plusieurs études sur des édifices prestigieux comme le palais des Papes à Avignon, la cathédrale de Chartres, la maison François Ier à Saint-Étienne… Il est l’auteur de plusieurs articles consacrés au bois et à ces techniques en usage dans la construction médiévale.

Le Moyen Âge dans le texte

Le Moyen Âge dans le texte. Cinq ans d’histoire textuelle au LAMOP, B. Grévin et A. Mairey éd., Paris, Publications de la Sorbonne, 2016.

Le Moyen Âge dans le texte explore différentes facettes de la « nouvelle histoire textuelle » qui s’est imposée en histoire médiévale ces trente dernières années. Le livre reflète un cycle d’ateliers où se sont confrontés pendant cinq ans des chercheurs issus du Laboratoire de médiévistique occidentale de Paris (LAMOP), de France et de l’étranger, de l’Angleterre au Japon, dans une approche interdisciplinaire mettant en contact historiens, spécialistes de la littérature, linguistes et philologues. La nouvelle histoire textuelle a révolutionné le champ de l’histoire médiévale en interrogeant toutes les dimensions de la source-texte, conçue non plus comme une évidence, mais comme le terrain d’une enquête, quantitative et qualitative, devant sans cesse être renouvelée. Comment articuler les connaissances auxiliaires nécessaires à l’exploration historique du texte ? Quels jeux d’échelles adopter, et quelle philosophie de rapport à la source ? Comment replacer les textes dans leurs sociétés de création ?
Cinq angles d’attaque sont présentés, permettant de réfléchir à ces problèmes : les enjeux de l’histoire des collections textuelles ; les jeux de code-switching et d’oscillation linguistique ; la Bible en tant qu’objet d’histoire textuelle ; l’absence du texte comme défi à la recherche ; enfin, les différentes approches européennes du concept d’écriture pragmatique.

Sommaire sur le site de l’éditeur.

La cathédrale Notre-Dame et l’Hôtel de Ville

La cathédrale Notre-Dame et l’Hôtel de Ville. Incarner Paris du Moyen Âge à nos jours, I. Backouche, B. Bove, R. Descimon, Cl. Gauvard, Paris, Publications de la Sorbonne, 2016

Le livre embrasse dans une même réflexion l’Hôtel de Ville de Paris et la cathédrale Notre-Dame. Il aborde sur la longue durée les relations entre les deux bâtiments qui incarnent, chacun à leur manière, la ville de Paris, la communauté des Parisiens et la capitale française. Ces deux hauts lieux parisiens – devenus aujourd’hui des monuments porteurs de valeurs esthétiques et historiques – sont voisins, séparés seulement par la Seine, et ils ont symbolisé, selon les époques, les pouvoirs parisiens, les sociabilités parisiennes et l’identité forte d’une capitale dans un État centralisé. À partir de la problématique urbaine, redoublée ici par le rôle de capitale de Paris, le livre articule les transformations spatiales et les évolutions sociales affectant toutes les catégories de Parisiens. Sont abordés l’histoire de l’architecture des deux bâtiments, le rôle des deux sites dans l’aménagement de l’espace parisien, l’affirmation des pouvoirs qui y siègent et les modalités de leur cohabitation, l’apport de l’iconographie et d’une lecture symbolique, les sociabilités parisiennes nouées autour des deux bâtiments et les micro-sociétés politiques qu’ils abritent, l’interférence du pouvoir central (monarchique, impérial ou républicain) avec les institutions abritées par les deux bâtiments, enfin, les moments de cristallisation de l’histoire parisienne ou nationale autour de ces deux bâtiments et leur capacité à incarner l’identité parisienne, notamment dans la littérature et le cinéma.
Ces préoccupations ont déterminé l’organisation du livre en quatre parties : partant d’une présentation des deux bâtiments dans l’histoire de la ville, il aborde ensuite la question des pouvoirs qu’ils abritent et des ressources qu’ils procurent aux Parisiens. Enfin, les usages symboliques sont envisagés, rappelant le rôle d’emblème de la nation que joue Paris.

Présentation sur le site de l’éditeur.