Partenaires

Logo tutelle Logo tutelle



Rechercher

Sur ce site

Sur le Web du CNRS

17 rue de la Sorbonne
75005 Paris

Partenaires

Logo tutelle

Accueil du site > Séminaires > Archives des séminaires > 2011-2012

2011-2012

Laurent Feller

Séminaire de recherche - Université Paris 1

Histoire économique et sociale du Moyen Âge
« Administrer par l’écrit »

Le mercredi, de 15 h. à 17h. (en quinzaine) Salle Perroy
Thèmes de recherche
Programme du premier semestre

Jean-Philippe Genet et Patrick Boucheron

Séminaire de recherche - Université Paris 1

Culture et société politique
Le séminaire culture et société politique se déroulera au premier semestre le Vendredi de 15 h. à 17 h., les séances « ateliers » durant elles jusqu’à 19 h.
Séminaire ouvert aux étudiants de Master et aux doctorants
Thèmes de recherche
Programme du 1er semestre
Programme du 2e semestre

Jean-Philippe Genet, Xavier Hermand et Ezio Ornato

Séminaire de recherche - Université Paris 1- Université de Namur et LAMOP/CNRS

Livre, Manuscrit et Société
Le jeudi de 17h à 19h. Second semestre. Les séances ont lieu en salle Perroy, à la Sorbonne (17 rue de la Sorbonne)
Thèmes de recherche
Programme 2012

Monique Goullet et Benoît Grévin

Séminaire de recherche - LAMOP

Séminaire de latin médiéval
Le vendredi de 13h à 15h , Sorbonne - Salle Perroy
Thèmes de recherche
Le séminaire est ouvert à tous les intéressés : étudiants de niveau moyen comme avancé (les étudiants étrangers à Paris 1 sont également bienvenus) ; enseignants-chercheurs et chercheurs de tous horizons.

Programme pour l’année universitaire 2011-2012 « Latins mérovingiens »

Depuis les travaux menés par les linguistes dans les deux dernières décennies du vingtième siècle, la perception des « latinités mérovingiennes » a été profondément modifiée. À la vision traditionnelle d’une latinité plus ou moins déviante, parce que subissant la pression de langues vulgaires en formation, a succédé une plus juste appréhension de la complexité de niveaux linguistiques et stylistiques en interaction constante au sein de ce qui était encore, pour les populations romanophones des royaumes francs, un (dia-)système linguistique unitaire : le latin tardif. Dans la documentation d’époque mérovingienne (entendue ici au sens large, de la seconde moitié du Ve siècle au milieu du VIIIe siècle) coexistent en effet toutes sortes de latins, qui reflètent autant de stratégies de communication : des poèmes précieux ou baroques des élites lettrées aux textes administratifs ou parodiques apparemment les plus déformés par rapport à la « norme » classique, de l’épitaphe à la chronique, en passant par l’historiographie et l’hagiographie, ce sont autant de témoignages d’une diversité stylistique qui peut être envisagée sous l’angle de la crise comme du foisonnement. Le séminaire de latin médiéval de 2011-2012 vise à examiner un spectre le plus varié possible de ces textes latins mérovingiens, quels que soient leur genre et leurs caractéristiques, pour réfléchir aux conséquences pour l’historien comme pour le latiniste des avancées de ces dernières années, qui posent un ensemble de problèmes d’édition, de linguistique, mais aussi d’histoire littéraire et culturelle.

Dominique Iogna-Prat et Jean-Marie Le Gall

Séminaire de recherche - Université Paris 1 et de l’École des hautes études en sciences sociales

L’Église. Monumentalité et visibilité d’une communauté en « régime de chrétienté » (Moyen Âge, Temps modernes, Monde contemporain)
Les mardis de 17h à 19h - Sorbonne, Salle Picard, esc. C (3e ét.)
Thèmes de recherche
Programme

L’objectif de ce séminaire est d’introduire les étudiants de master et les doctorants aux grands problèmes d’histoire de l’Église actuellement débattus dans le monde de la recherche en histoire médiévale, moderne et contemporaine. Le choix de la longue durée et l’ouverture à un nombre respectable de chercheurs venus d’horizons divers doivent permettre d’aborder la question choisie de points de vue méthodologiques différents et complémentaires. On s’intéressera à l’Église en tant qu’institution, dont la visibilité et la monumentalité signent, à partir des années 1200, une incontestable présence dans la sphère publique. Encore convient-il de suivre, au fil du temps, des évolutions et des remises en cause du modèle chrétien, les modes monumentaux de cette visibilité institutionnelle. En la contrastant avec d’autres usages (la synagogue), et en la suivant dans ses extensions jusqu’au Nouveau Monde, on essaiera d’établir dans quelle mesure le contenant (l’église-bâtiment) est (ou n’est pas) en adéquation avec le contenu (l’Église-communauté).
L’horizon offert par les Ateliers Condorcet (qui préfigurent la coopération des partenaires appelés à se regrouper sur le Campus Condorcet) permettra de prolonger la réflexion collective sur l’évolution de la notion de « chrétienté ». Le débat récent sur les origines chrétiennes de l’Europe a associé une religion et un territoire. Même si on laisse de côté la question des origines, pour lui préférer la notion de patrimoine chrétien de l’Europe, l’articulation entre un territoire et une religion à prétention universelle demeure problématique. Parce que, depuis les débuts de l’âge moderne, la chrétienté s’est dilatée hors de l’Occident ; parce qu’en outre l’âge moderne est caractérisé par une territorialisation religieuse, appelée « confessionnalisation » qui associe affirmation nationale et religieuse au détriment d’une chrétienté de plus en plus déchirée et incapable de s’unir pour lutter contre le Turc, lequel devient, par le jeu des alliances, un acteur de la diplomatie européenne. De sorte que la chrétienté fait alors figure de vestige du passé, un passé comme « dépassé » par l’affirmation de nouvelles communautés imaginées, liant national et religieux.

Robert Jacob

Séminaire de recherche - Université Paris 1

Le monopole étatique de la violence
Le mardi, à 17 h. Salle Perroy
Thèmes de recherche
Programme

ARGUMENT DU SÉMINAIRE
Depuis Max Weber, il est courant de définir l’État comme l’ordre juridique qui parvient à imposer le monopole de la violence sur l’ensemble de son territoire. Entendons que les mêmes faits, coups et blessures, homicide, saisie des biens d’autrui ou privation de liberté, sont imputés à crime lorsqu’ils sont commis par des particuliers, tandis qu’ils deviennent licites lorsqu’ils sont exécutés par des organes de l’État ou dans des conditions déterminées par lui.
Ce monopole est l’aboutissement d’une très longue histoire. Mais curieusement, cette histoire a encore peu d’historiens. Plus exactement, ceux qui se sont attachés à l’étude de la violence sous toutes ses formes (vengeance, guerre, peine de mort, prison, exécution forcée, criminalité, expressions littéraires, etc.) ne s’inscrivent pas dans une problématique qui aurait fait de l’histoire de la construction du monopole étatique une de ses priorités. L’exception la plus remarquable est Norbert Elias, qui a proposé un schéma d’évolution historique de la mise en place de deux monopoles à ses yeux couplés, monopole de l’impôt et monopole de la violence. Ce schéma ne peut guère être retenu qu’à titre très provisoire.
Le séminaire devrait aborder les questions suivantes.
1. La définition de ce que l’on entend par ce « monopole », qui devient selon les interprétations des formules wébériennes, de la « violence », de la « violence légitime », de la « violence coercitive », de la « contrainte physique », etc. Dans l’acception la plus exigeante, sans doute celle à laquelle songeait Weber, il suppose la codification des infractions et l’automaticité de la réponse infraction/sanction (excluant l’arbitraire du juge). Ce stade terminal n’a été atteint en Angleterre qu’avec l’inflation de la législation pénale au XVIIIe siècle et en France avec le premier code de 1791. Mais il n’est pas sans intérêt de noter d’entrée de jeu qu’en Chine, ce stade semble déjà atteint dès l’époque Tang, qui correspond en Occident aux temps mérovingiens. L’histoire comparée met d’emblée en évidence des voies complètement différentes de construction de l’État.
2. La tentative d’aperception d’un processus de construction de l’État monopoleur et de seuils chronologiques qui le ponctuent. A quel moment tel comportement violent est-il rigoureusement prohibé ? Observe-t-on une évolution dans le droit de détenir ou porter des armes ? Quand apparaît et pourquoi disparaît la lettre de rémission ? Quel fut le rôle des conflits de juridiction entre les différentes pouvoirs ? Comment s’explique le paradoxe de la France des XIVe et XVe siècles, qui connaît en même temps un état de guerre endémique (guerre extérieure, intestine, privée) et une montée en puissance continue de l’appareil judiciaire ? A dire vrai, toutes les problématiques de l’historiographie de la violence et de la justice peuvent être réinscrites dans la perspective de la construction du monopole étatique. Cependant, à l’épreuve, il est possible que les travaux du séminaire remettent en cause la pertinence même de la démarche. Après tout, si les historiens n’en ont pas fait un angle d’approche prioritaire, c’est sans doute que le monopole apparaît comme la résultante de processus différents, dont chacun pourrait s’expliquer par des causes propres. Il se situerait ainsi dans une sorte d’ « impensé » de l’histoire occidentale. Mais il resterait alors à réfléchir sur cet impensé même. Comment se fait-il que l’idée qu’une des fonctions régaliennes élémentaires est de garantir absolument la sécurité physique des sujets, aujourd’hui si prégnante, ait mis autant de temps à émerger ?

Régine Le Jan, François Bougard et Geneviève Bührer-Thierry

Séminaire de recherche - Université Paris 1

La compétition dans les sociétés du haut Moyen Âge (VIe-XIIe siècle)
Le jeudi de 15h. à 17 h. Salle Perroy
Thèmes de recherche
Programme

Olivier Mattéoni

Séminaire de recherche - Université Paris 1

Pouvoirs et politique à la fin du Moyen Âge : autour du règne de Louis XI
Le mardi, 15 h-17 h, centre Sorbonne, salle Perroy, 1 rue Victor Cousin
Thèmes de recherche
Programme
1re séance : 17 janvier 2012

Louis XI, « roi méconnu » écrivait Pierre-Roger Gaussin en préambule de son ouvrage consacré à l’« universelle araigne » en 1976. Depuis cette date, les travaux sur Louis XI se sont multipliés, de nouveaux chantiers se sont ouverts, des sources importantes ont été retravaillées ou éditées. C’est pour faire le point sur toutes ces initiatives et relectures que le présent séminaire a été organisé. Dans la lignée du séminaire de l’année dernière, le séminaire de cette année se veut un lieu d’échange entre historiens, littéraires, historiens du droit et historiens de l’art. Il mettra plus précisément l’accent sur quelques thèmes particuliers : le profil et le rôle de certains agents royaux dans l’application de la politique de Louis XI, la place de la justice et du droit dans le processus de renforcement du pouvoir royal. Dans ce cadre, le séminaire sera l’occasion de poursuivre l’analyse des procès politiques du règne.

Olivier Mattéoni et Olivier Guyotjeannin

Séminaire de Méthodologie - Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (LAMOP) École nationale des chartes (E.A. 3624)

Paléographie et édition de textes:le corpus des actes de Jean, duc de Berry .
Le mardi, 15 h-17 h, centre Sorbonne, salle Perroy, 1 rue Victor Cousin_ [Thèmes de recherche : « Normes et société au Moyen Âge (LAMOP) » ; Les structures du pouvoir : écrits, hommes, autorité (ÉNC)
Programme
Calendrier des séances, les mardis : 29 novembre 2011, 3 janvier 2012, 7 février 2012, 6 mars 2012 et 3 avril 2012

Ce séminaire, commun à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et à l’École nationale des chartes, est conçu comme un atelier. Il se fixe comme ambition l’édition des actes du duc Jean de Berry. Il est ouvert aux étudiants de master 2 et de doctorat désireux de parfaire leurs pratiques de la paléographie et de l’édition de textes de la fin du Moyen Âge, auxquels se joindront des élèves de l’École nationale des chartes dans le cadre du cours « Édition de textes non littéraires ». Pour cette deuxième année, les textes travaillés seront tirés des séries J, P et K des Archives nationales, et des Archives communales de Riom. Le corpus comprend des textes latins et français. Outre le travail d’édition, le séminaire sera l’occasion de réfléchir au thème de l’écriture en chancellerie, en l’occurrence celle d’un prince dont on sait que plusieurs secrétaires étaient actifs dans le milieu des humanistes français au tournant du XIVe et du XVe siècle. Il s’agira notamment de s’interroger sur la question des modèles et des formulaires (quelle proximité avec la chancellerie royale, par exemple), sur les stratégies discursives, sur les micro-variations décelables dans les textes de même nature, sur les problèmes d’intertextualité, bref, d’aider à une meilleure appréhension de la stylistique de l’acte princier à la fin du Moyen Âge. Des comparaisons pourront être entreprises avec d’autres corpus édités (actes royaux, actes des ducs de Bretagne, actes des ducs de Bourgogne) ou en cours d’édition (actes des ducs de Bourbon).

Eric Rieth

Séminaire de recherche - Université Paris 1 _ UFR 03 - Histoire de l’Art et Archéologie

Archéologie nautique médiévale et moderne
Moyens de transport par eau, aménagements de l’espace littoral et du milieu fluvial

Institut Michelet 3 rue Michelet 75006 Paris - Salle 106
Le jeudi de 18h30 à 20h30, Hebdomadaire
Thèmes de recherche
Programme

Marc Viré et Jean-Pierre Gély

Séminaire de recherche - Université Paris 1

Les carrières et la construction
Le mercredi de 18h. à 20h. - Université Pierre et Marie Curie Paris VI Salle Darcy, 4 place Jussieu, bât 46-56, 3 étage.

Description sommaire : Le séminaire rend compte d’une recherche pluridisciplinaire actuelle, associant historiens, archéologues et géologues à l’étude des matériaux lithiques à travers leur extraction, leur transport et leur mise en œuvre, depuis l’Antiquité jusqu’aux Temps modernes.

Thèmes de recherche
Programme

Autres séminaires

Groupe de travail sur Paris au Moyen Âge IRHT-LAMOP

« Production de l’écrit : travail et compétences des scripteurs »
Organisation : Caroline BOURLET (IRHT) et Boris BOVE (Paris VIII et IRHT). Coordination du thème sur les acteurs de l’écriture : Julie CLAUSTRE (Paris 1 UMR 8589 LAMOP)
7 séances,le vendredi de 14h30 à 17h30 à partir du 18 novembre 2010, à l’IRHT, 40 avenue d’Iéna, 75116, Paris
Salle Jeanne Vieillard, à 14h30 (métro Iéna)
Programme
Compte rendu de la séance 16 décembre 2011
Comptes rendus, établis par Yvolène Le Maresquier et relus par les intervenants, des communications de D. Poirel sur l’écrit à Saint-Victor, Elisabeth Lalou et Caroline Bourlet sur Guillaume d’Ercuis et ses archives (séance du 20 janvier) et de Boris Bove sur le Livre vert de saint-Denis (séance du 17 février).

Pour la deuxième année consécutive, le séminaire du Groupe de travail sur Paris au Moyen Age (IRHT-LAMOP) s’intéressera aux acteurs de l’écrit parisien. La connaissance de la place de l’écrit dans la société médiévale a connu dans les dernières décennies de profonds renouvellements. Le développement du recours à l’écrit dans une société où les interactions socialement structurantes étaient largement fondées sur l’oralité aurait produit des glissements dans les pratiques et les techniques d’administration, de gouvernement, de contrôle, mais aussi de savoir. Les fonctions de l’écrit médiéval apparaissent de plus en plus comme très diverses et, pour partie, spécifiques. Paris et l’espace parisien n’ont guère été étudiés, ni même situés dans les évolutions générales ainsi récemment tracées par la recherche historique. Le séminaire s’est donc emparé de ces questionnements en 2010-2011 et y reviendra en 2011-2012. Que peut-on dire du cas parisien et francilien relativement au développement de l’écrit : est-il précoce, lié à l’urbanité, lié à la capitalité, spécifique ? Le travail collectif ne cherche pas seulement à répondre à cette question, il vise également à croiser l’approche des pratiques, des usages et des techniques de l’écrit, caractéristique de ce champ d’étude, et l’approche sociale des hommes et des femmes du Paris médiéval qui est la marque propre de notre groupe de travail.
L’année 2010-2011 a donc focalisé l’attention sur les acteurs de l’écrit, sur ceux, professionnels ou non, qui tenaient effectivement la plume, qu’ils aient été appelés scribes, clercs, greffiers, notaires, écrivains etc, afin de tenter d’ébaucher une histoire sociale des acteurs de l’écrit à Paris. Elle donnera lieu à la publication prochaine d’un dossier dans un volume des Mémoires Paris et Ile de France.
Le séminaire de l’année 2011-2012 vise à poursuivre cette réflexion générale en mettant plus nettement en relation acteurs et techniques de l’écrit ; il aura donc pour titre Production de l’écrit : travail et compétences des scripteurs.