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Accueil du site > ERC-SAS > Colloques et Ateliers > Programmes des colloques romains > Les vecteurs de l’idéel II et III

Les vecteurs de l’idéel II et III

 La légitimité implicite

L’objectif de cette rencontre est de proposer, dans le cadre général d’une sémiotique de l’État moderne, une réflexion sur la perception de la légitimité du pouvoir, qui est au cœur même de l’État moderne, là où se noue l’accord entre le pouvoir (à ses différents niveaux) et la société politique.
- I. L’État moderne, les vecteurs de l’idéel et l’approche sémiotique ;
- II. Légitimité et légitimation ;
- IIL. L’imaginaire de la légitimité et les vecteurs de l’idéel
Texte de présentation générale des rencontres « Légitimité implicite I et I »I au format PDF

 La légitimité implicite I

Rome, 14 - 17 décembre 2011

École française de Rome, Piazza Navona, 62 00186 - Roma

- Présentation et programme détaillés au format PDF

L’objectif de cette rencontre est de proposer, dans le cadre général d’une sémiotique de l’État moderne, une réflexion sur la perception de la légitimité du pouvoir, qui est au cœur même de l’État moderne, là où se noue l’accord entre pouvoir et société politique. Dans une perspective d’anthropologie politique, il faut comprendre comment se construit une acceptation du pouvoir (quel qu’il soit) suffisante pour lui permettre de fonctionner. Mais produire de la légitimité ne suffit pas, car le point faible des légitimités construites est une trop visible absence de transcendance. C’est pourtant ce caractère transcendant qui donne à la légitimité son efficacité, et détermine le pouvoir symbolique qui engendre ce substrat consensuel, cette acceptation sociale collective qui assure mieux le pouvoir que la force ou la coercition. La légitimité des détenteurs du pouvoir temporel dépend in fine de la façon dont leurs objectifs rejoignent les normes et les représentations conscientes ou inconscientes des membres de la société politique, à partir desquelles s’élabore la réception des actions des détenteurs du pouvoir, dans la mesure où ces normes et ces représentations sont largement déterminées par le christianisme. Elles correspondent à des ensembles conceptuels constitutifs de l’imaginaire : c’est en s’appuyant sur ces ensembles et sur ce que permet le statut des vecteurs de l’idéel qui expriment et actualisent l’imaginaire (Godelier) et produisent la « magie du symbolique » (Bourdieu), que se fabrique la légitimité politico-religieuse. Pour la suite voir le document joint en amont.

 Textes des communications déjà disponibles, présentées au sein des thèmes :

Il s’agit de textes pré-éditoriaux, de versions « en travail ». Les images sous droits ne sont pas ici reproduites.

La légitimité de l’échange économique

- Paolo Evangelisti (Archivio Storico Camera dei Deputati), La costruzione di un paradigma per la legittimità istituzionale : I discorsi medievali sulla natura della moneta
- Katia Béguin (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, EA 127 « Modernités et Révolutions »),Des défauts arbitraires à la restauration de l’ordre juste des profits:la légitimation des banqueroutes des rois de France au XVIIe siècle
- Jan Rüdiger (Université de Francfort), Avoiding the term : politics and the vernacular in medieval Europe. La légitimité de la reproduction naturelle
- Anita Guerreau-Jalabert (CNRS, IRHT, Paris), Occident médiéval et pensée analogique : le sens de spiritus et caro
- Chris Fletcher (Signs and States), The political force of manhood. L’exemple du Boke of Noblesse de William Worcester
- Didier Lett (Université de Paris 7), Construire et légitimer l’autorité paternelle à travers un procès à San Severino (Marche) au milieu du XVe siècle ; résumé

La légitimité de la reproduction sociale

- Rafaël Oliva (Universidad de Sevilla), Vincent Challet (Université de Montpellier 3), Jan Dumolyn (Université de Gand),La communauté comme espace de légitimité politique : bilan provisoire et perspectives de recherches
- Guido Castelnuovo (Université de Chambéry), Entre marqueurs d’appartenance et négociation identitaire : les noblesses citadines dans l’Italie communale du XIIIe siècle
- Nicolas Le Roux (Université de Lyon 2), L’épreuve de la vertu : condition nobiliaire et légitimation de l’honorabilité aux XVIe et XVIIe siècles

La légitimité de la communication visuelle et sonore

- Marianne Polo de Beaulieu (CNRS, EHESS, CRH, Paris), Recueils d’exempla enluminés : textes et images pour une rhétorique de la persuasion

Nous compléterons cette liste au rythme des arrivées…

 La légitimité implicite II

Rome, 14 - 17 décembre 2011

École française de Rome, Piazza Navona, 62 00186 - Roma

- Présentation et programme détaillés au format PDF

L’objectif de cette deuxième rencontre sur La légitimité implicite reste de proposer, dans le cadre général d’une sémiotique de l’État moderne, une réflexion sur la perception de la légitimité du pouvoir, qui est au cœur même de l’État moderne, là où se noue l’accord entre le pouvoir (à ses différents niveaux) et la société politique. Aussi le présent texte de présentation reprend, à quelques variantes près, celui de 2010. La perspective reste celle d’une anthropologie politique qui vise à éclairer les mécanismes d’une acceptation du pouvoir (quel qu’il soit) suffisante pour permettre son fonctionnement. Les historiens s’en sont le plus souvent remis à l’analyse des programmes, des politiques, des cérémonies, des rituels, des actions de propagande et à celle des réactions ainsi provoquées. Mais l’essentiel est-il là ? On peut douter de l’efficacité de ces légitimations construites – le pouvoir symbolique n’agit que s’il est méconnu, c’est-à-dire reconnu pour autre. Quand elles sont efficaces, n’est-ce pas parce qu’elles rencontrent et mettent en action des éléments constitutifs de la culture politique et de l’imaginaire des sociétés qu’elles prétendent manipuler ? Par de tels processus, elles compensent ce que l’évidence d’une construction manifeste et atteignent à cette transcendance qui confère à la légitimité son efficacité et engendre le substrat consensuel et l’acceptation sociale collective qui, mieux que la force, assurent le pouvoir. Pour la suite voir le document joint en amont.

 Textes des communications déjà disponibles, présentées suivant l’ordre de la rencontre :

Il s’agit de textes pré-éditoriaux, de versions « en travail ». Les images sous droits ne sont pas ici reproduites.

- Jean-Claude Schmitt (EHESS, Paris), Comment concevoir une histoire des rythmes sociaux ?
- Joël Blanchard (Université du Maine), Du nouveau sur Péronne : l’histoire revisitée par minutes et procès
- Benoît Grévin (LAMOP, Université de Paris 1), Le calcul de l’implicite. Réflexions sur l’analyse des autorités textuelles employées dans la rhétorique politique médiévale (XIIIe-XIVe)
- Aude Mairey (LAMOP, Université de Paris 1), Thomas Hoccleve ou l’ambiguïté de l’autorité poétique
- Mark Ormrod (Université d’York), The King’s Mercy. An Attribute of Later Medieval English Monarchy
- Marie Houllemare (Université de Picardie Jules Verne - Amiens), L’art du plaidoyer, entre libre parole et autorité de l’avocat (France, XVIe siècle)
- Cédric Giraud, La naissance de l’autorité des maîtres au XIIe siècle
- Suzanne Reynolds (Institute of Historical Research, London), Communities and legitimacy
- Giacomo Todeschini, Pauvreté, manque, absence comme critères de légitimation du pouvoir à la fin du moyen âge
- Jan Dumolyn et Jelle Hammer, Reclaiming the Common Sphere of the City : The Revival of the Bruges Commune in the Late Thirteenth Century
- John Watts (Oxford, Corpus Christi College), The commons in medieval England.