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Accueil du site > Champs de recherche > Sacré - Souveraineté > Genèse de l’Etat moderne > Approches comparatives

Approches comparatives

La Genèse de l’État moderne

Approches comparatives

Les comparaisons synchroniques concernant l’espace européen subsistent, même si leur poids relatif a changé, car nous avons l’opportunité de nous associer à un projet européen qui doit permettre d’étendre les limites géographiques et chronologiques de ces recherches.
Rappellons les différentes aires concernées :
- L’Italie : Étude comparée des structures et des sociétés politiques France-Italie (XIVe-XVe siècles)
Les travaux du groupe de recherches franco-italien qu’animent Olivier Mattéoni et Guido Castelnuovo se poursuivent. La 3e table ronde aura lieu au printemps 2011.

- La Péninsule ibérique : les années 1460, ou la tentation constitutionnelle
Sous la responsabilité de François Foronda Il s’agit de poursuivre la réflexion menée depuis 2002 sur les fondements du pouvoir politique en Europe occidentale à partir des concepts historiographiques de coup d’état et de pré-contrat social et/ou politique. On s’intéresse à présent à la notion (moderne) de constitution et à ses préfigurations médiévales.

- L’Angleterre et les îles Britanniques. Vers un nouveau GDR France-Îles Britanniques ?
Sous la responsabilité de Jean-Philippe Genet
Il paraît essentiel de lancer un nouveau GDR consacré à l’Angleterre et aux îles Britanniques : François-Joseph Ruggiu, professeur à Paris IV, a bien voulu collaborer à l’élaboration de ce projet, rédigé et présenté en commun. Une partie des programmes du LAMOP touchant l’Angleterre a été intégrée au GDR, tout en restant articulés avec le programme « Vecteurs de l’idéel. »
Cette création doit être aussi un vecteur d’interdisciplinarité, en permettant le rassemblement des historiens…

L’Italie

Étude comparée des structures et des sociétés politiques France-Italie, XIVe-XVe siècles)

Coordination : Olivier Mattéoni (Université Paris 1) ; Guido Castelnuovo (Université de Savoie)

Olivier Mattéoni anime avec Guido Castelnuovo, de l’université de Savoie, un groupe de recherches franco-italien, dont l’ambition est de mener une réflexion comparative sur les entités princières du nord de l’Italie et de l’espace français. Le projet élaboré en 2000 s’organise autour de l’organisation de trois tables rondes, dont la première s’est tenue en octobre 2001, la seconde en octobre 2006, et la troisième est prévue pour avril 2011. Les thèmes retenus pour ces trois rencontres l’ont été pour leur pertinence : permettre de mieux comprendre les structures et les sociétés politiques d’entités qui ne sont pas des royaumes mais dont l’organisation, le fonctionnement et les prétentions de leurs maîtres ont aidé à la genèse de l’État moderne.

La péninsule ibérique

Les années 1460, ou la tentation constitutionnelle

Coordination : François Foronda

À la suite de la rencontre organisée à Madrid en avril 2008 (« Avant le contrat social… Le contrat politique dans l’Occident médiéval (XIIIe-XVe siècle) », il s’agit de poursuivre la réflexion menée depuis 2002 sur les fondements du pouvoir politique en Europe occidentale à partir des concepts historiographiques de coup d’état et de pré-contrat social et/ou politique. On s’intéresse à présent à la notion (moderne) de constitution et à ses préfigurations médiévales. En schématisant beaucoup, il s’agit de voir comment s’articulent les pratiques contractuelles dont les racines « privées » restent vivaces même quant elles s’épanouissent dans l’espace public, et les conceptions morales, religieuses et juridiques de la légitimité : le contrat et la légitimité politiques sont en effet les deux racines du constitutionnalisme, quel que soit ensuite son habillage juridique.
Le point de départ pourrait être l’approche monographique du contexte qui avait servi d’amorce au projet précédent, plus rétrospectif dans son développement : les guerres civiles castillanes et catalanes des années 1460, la catalane ayant été pendant longtemps interprétée comme une « révolution » par une certaine historiographie. Toutes les deux sont marquées par un dépassement de portée constituante de la contractualité politique jusqu’alors pratiquée de manière plus ou moins formelle dans ces deux couronnes, avec la Concorde de Vilafranca de Penedès pour la Catalogne (1461) et la Sentence de Medina del Campo pour la Castille (1465). À partir de cette base documentaire, dont il s’agit de rendre compte par une approche pluridisciplinaire (en particulier en confrontant les approches juridiques et historiennes), la comparaison va s’orienter en direction de la production sociale du constitutionnalisme à la fin du Moyen Âge pour en préciser :
- les principes (le bien commun, la république …),
- les cadres (la ville, l’Université, la Cour, les Assemblées représentatives …)
- les porteurs (aristocraties, oligarchies, gens de savoir…)
Il s’agit aussi de souligner d’éventuels liens et communications entre ces moments d’ouverture d’un temps politique, lesquels invitent à élargir l’enquête à des espaces extra-péninsulaires : la France de la guerre du Bien public, l’Angleterre de celle dite abusivement des Deux Roses ou encore la Bohême de Georges de Podiebrad et les Pays-Bas du grand privilège de 1477.
Cette perspective va donner lieu à des séminaires ou/et à un colloque international, à Madrid ou à Paris, dans la mesure du possible avec un aussi large soutien institutionnel, selon un programme en cours de définition, sans exclure cependant un développement monographique de la part de François Foronda.